Au discours social et culturel qui condamne la femme vieillissante en se focalisant presque uniquement sur la perte de sa beauté physique et de sa fertilité, Moni K. réplique d’abord avec ironie en soulignant l’altération de son corps délabré se nourrissant de la déchéance qu’elle aggrave et qui entretient la haine destructrice. Négligée, elle se fait repoussante pour les autres qui ne veulent plus se voir en elle, comme elle. Ils s’en détournent et l’évitent.

« Mais qui pourrait s’avancer et se pencher sur une chose pareille !!! » dit-elle en se regardant dans l’écran. « C’est vrai : où est l’attirance ? Qui pourrait s’en approcher ? Crois-moi, c’est dur ! ».

C’est une femme confrontée à l’alcoolisme, au tabac et à des complications physiques, particulièrement une maladie de peau face à laquelle elle n’a d’autre choix que de se soumettre.