Au fur et à mesure, Moni K. se libère des préjugés du vieillir féminin pour retrouver le questionnement existentiel du vieillissement, dépassant les frontières entre les sexes. Vieillir est une cruauté de la vie, inutile de faire comme si nous pouvions y échapper.

«  Il faut accepter son âge, et je ne sais pas comment… Et je ne sais pas pourquoi il faut supporter cette vie.  Pourquoi il faut supporter cela et comment on en arrive là ? On n’y arrive pas ».

Son incapacité à accepter de vieillir renvoie à une appréhension du spectateur communément partagée. Le corps s’affaiblit, les capacités s’émoussent. Ces atteintes peuvent réduire le périmètre d’action et de vie jusqu’au confinement au lit, ce qui conduit Moni K. à une situation de désespérance qui la piège dans une solitude croissante.